Si vous demandez à n’importe qui de nommer un art martial presque personne ne mentionnera le Kalaripayattu, même s’il s’agit de l’un des plus anciens arts martiaux et probablement à l’origine de tous les autres styles dans le monde.
Le Kalaripayattu s’est développé dans sa forme actuelle au 11ème siècle. En 1804, le gouvernement colonial britannique a interdit le kalaripayat et sa pratique était limitée aux zones rurales du sud de l’Inde. Vers les années 1920, il a commencé à voir une résurgence alors que le peuple se dressait contre l’oppression britannique. Traditionnellement, les enfants, garçons et filles, étaient initiés à l’art du kalarippayattu à l’âge de 7 ans. Aujourd’hui il est pratiqué principalement dans l’État indien du sud du Kerala, bien qu’il ait lentement gagné en popularité à l’intérieur et à l’extérieur de l’Inde. En malayalam, la langue parlée au Kerala, « kalari » signifie terrain d’entraînement ou champ de bataille et « payattu » signifie entraînement à l’art du combat.
Le Kalaripayattu est ancré dans la tradition et les rituels. Chaque pratiquant doit effectuer certains rituels pour être accepté comme étudiant par le gourou. Avant chaque séance, les pratiquants prient les dieux et touchent les pieds de leur gourou pour les bénédictions. Avant même d’entrer dans le kalari qui est l’espace où ils s’entraînent, ils touchent le sol avec révérence. Le Kalaripayattu n’est pas seulement une discipline physique et mentale mais aussi une pratique spirituelle. Les élèves apprennent à respecter les autres, à faire preuve de compassion et à n’utiliser leurs compétences qu’en cas d’absolue nécessité.
C’est un style de combat qui entraîne le corps et l’esprit à l’agilité et à la précision. Bien qu’il s’agisse d’un art martial de combat axé sur l’apprentissage des points sensibles du corps pour infliger de la douleur, il prend cette connaissance du corps et l’applique également à la guérison du corps dans une cure ayurvédique. Ces zones sont appelées points marma, ce qui en sanskrit signifie caché ou secret. Il y a un total de 107 points marma sur le corps humain dont 64 sont considérés comme des points mortels car les percer peut causer des blessures graves et même la mort. Un praticien expert du kalaripayattu peut utiliser ces points vitaux pour blesser ou guérir. Les professeurs de Kalarippayattu massent également leurs élèves avec des huiles médicinales chaudes pour assouplir leurs muscles. En effet dans certaines écoles avant de pouvoir commencer sa formation, chaque praticien recoit 2 à 4 semaines de massage à l’huile chaude pour préparer son corps à la formation.
Kalaripayattu et Ayurveda sont étroitement liés. Les deux sont enracinés dans les vedas; Kalaripayattu vient du Yajur veda et l’Ayurveda de l’Atharva veda. La pratique du kalarippayattu rend le corps sain, l’esprit clair et respectueux, ce qui est également le but des traitements ayurvédiques.
Le Kalaripayattu a acquis la connaissance des points marma de l’Ayurveda. Le massage à l’huile chaude du Kalarippayattu est similaire à l’abhyanga de l’Ayurveda. De nombreux enseignants kalaripayattu sont également des guérisseurs dans leur communautés.
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